Quelques notions de protocole diplomatique (1)

La diplomatie sert depuis la Renaissance à atténuer les rapports de force dans les relations internationales et à faire accepter les lois et coutumes des pays signataires d'accords bi ou multilatéraux. Dans ce cadre, le protocole tient un rôle important en faisant régner l'harmonie lors des manifestations officielles et en mettant en exergue la hiérarchie des fonctions et les privilèges auxquels ils ont droit. Comme l'indique Jean Serres, dans son ouvrage de référence sur la diplomatie « Manuel pratique de Protocole » : « on sait l'attention que les gouvernements apportent à préparer les grandes réunions internationales et dans quelle mesure la pompe qui les accompagne conditionne leurs succès et parfois, si elle est mal observée, entraîne leur échec ».
Pour développer leurs relations internationales, les pays procèdent à l'échange de représentants, chefs de mission (résidant dans la capitale) et chefs de poste (résidant en province ).
Dès 1949, la Commission du droit International des Nations unies travaillait sur la codification des relations et des immunités diplomatiques. Elle aboutit à Vienne, en pleine guerre froide, en 1961.
Afin de garantir aux représentants diplomatiques le libre exercice de leur fonction, le statut, les immunités et les privilèges des agents diplomatiques sont réglementés par les conventions de Vienne du 18 avril 1961, pour les chefs de mission et du 24 avril 1963 pour les chefs de corps consulaires.
Suivant la charte des Nations Unies, tous les États souverains sont égaux quelle que soit leur taille, leur ancienneté et leur poids économique.

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