Les Vélibs étaient il y a quelques mois encore les symboles de la nouvelle gouvernance parisienne, celle de l'air pur et de la bonne gestion .

Les Vélibs, étaient aussi les symboles du renouveau d'une entreprise familiale qui avait su gommer son image d'affreuxafficheur pour mieux partager sa réussite avec les Villes.

Depuis le début de l'année les Vélibs sont surtout synonyme de cauchemar pour les deux parties.

La faute au vandalisme qui atteint des proportions délirantes. Sur les 14.000 vélos du marché... près de 8.000 auraient fait l'objet de vol et on aurait enregistré plus de 16.000 dégradations en tous genres.

Du coup, la facture de l'entretien explose, tandis que le fameux deal « petits vélos contre panneaux publicitaires » s'écroule.

Avec la crise, la publicité fuit les sucettes et abribus (7 millions en moins cette année pour Decaux). Avec le vandalisme, les recettes des location (versées à la Ville) flanchent.

Aujourd'hui la mairie de paris et JCDecaux en sont à tenter de renégocier. L'afficheur veut échapper aux pénalités prévues dans le contrat et obtenir un dédommagement pour les vélos volés ou abîmés. La Ville voudrait que le service fonctionne enfin correctement et que les 17 millions de recettes prévues arrivent enfin dans ses caisses.

Le problème c'est que les deux parties se tiennentpar la barbichette... et que personne n'a envie que le scandale éclate trop fort.

Decaux a besoin de sa vitrine parisienne qui lui a permis de partir à la conquête du monde. Bertrand Delanoë a besoin de ses vélos qui lui sauvé les dernières municipales.

Autant dire que les tractations vont avoir lieu dans l'ombre... et qu'elles vont forcément aboutir !

Tag(s) : #communication territoriale
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