Contrairement à ce qui est enseigné dans de prestigieux Masters, l’essentiel du travail du dircom n’est pas d’élaborer de subtiles stratégies de communication. Il ne s’agit pas non plus d’être pointu techniquement. De vagues notions d’imprimerie ou de journalisme font souvent l’affaire.

Le cœur de la fonction est bien plus simple.

Un chargé de communication, c’est quelqu’un qui doit en premier lieu… être capable de sauter du coq à l’âne avec le sourire. Il doit être motivé par des objectifs parfois flous et souvent changeants. Interface entre la collectivité, ses élus et le reste du monde , il a pour mission de délivrer en toutes circonstances un discours cohérent, positif et citoyen… peu importe les crises et les doutes, il est l’inlassable courroie de transmission qui fait (un peu) remonter les attentes et porte (beaucoup) la bonne parole.

Lorsqu’il ne croit plus à ce qu’il est chargé de vendre, il lui faut rapidement changer de métier.

Le job n’est pas tellement compatible avec la sagesse et la remise en question…

Est-ce pour cela qu’il y a si peu de « vieux » dircoms territoriaux ?

Tag(s) : #communication territoriale
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